Les yeux, les oreilles et puis la peau


Les deux-roues en équilibre, les voitures en attente, les bipèdes en mouvement.
Des amoureux s'évitent, les voitures ronronnent, les mobylettes s'égosillent et l'autoroute ronfle. Le soleil s'assoit sur un banc. Il brille.

Des îlots d'étudiants flottent sur la marée verte près des pré-fabriqués, ces fabriques à penser.

La solitude du gobelet en plastique. Il roule, le vent sans doute.

Le bruit des talons – un rythme féminin                   mégots d'égo – dégoût des mots



Où suis-je ? Il est 18h, je me réveille.

Have no fear, for I come in peace


Il paraît qu'il faut toujours commencer par se présenter. Je vais donc parler des choses importantes.

Je bois beaucoup de thé et j'ai une attirance particulière pour les mélodies mélancoliques. La voix d'un homme peut facilement m'électriser et je passe beaucoup de temps en pyjama. J'aime écouter respirer la ville et je ne supporte pas les personnes qui chuchotent dans les bibliothèques. J'ai un peu de mal à faire de longues phrases. J'ai une peur panique des chenilles et je n'ai pas vraiment d'affection pour les papillons. Il m'arrive de passer plusieurs jours sans fumer, tout comme de commencer et terminer un paquet dans la même soirée. Si vous savez ça, vous savez l'essentiel.

Je déteste parler de moi, alors j'ouvre un blog.